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(On a vu mieux comme pochette d'album par contre!)


Après leur excellent second album "Hang On Little Tomatoe" (qui était arrivé 7 ans après l'incroyable "Sympathique", leur premier album), voilà que sorti de nulle part, les Pink Martini se sont mis à travailler plus rapidement, plus inspirés que jamais et de ce travail on retiendra 12 morceaux mêlant reprises et titres originaux dans ce 3ème opus "Hey Eugène!" (prononcer: "heyyyyy iou-djiiine") qui sort admirablement tôt - à peine 3 ans après "Tomatoe".

Alors que dire de ce 3ème opus. A la première écoute, oui, cet album s'inscrit dans la continuité des 2 albums précédents avec cependant des titres qui semblent plus "abordables" ("Hey Eugene!", "ojala" {podcast}
) mais toujours cette touche magique de "My Fair Ladyisme" (si on peut dire) notamment dans le rétro-chic-issime "Everywhere" {podcast - play it!}
et les originales incursions dans le monde du moyen-orient avec

"Bukra wba’do" (demain et le jour d'après){podcast}
- chanson qui est l'une de mes préférées de l'album - avec ma chanson préférée du moment : "Mar Desconocido"{podcast}
, qui, comme le dit China Forbes rappelle les chansons des films de Pedro Almodovar. Evidemment on ne peut pas non plus passer outre la chanson en japonais "Taya Tan" et ce qu'il faut bien concéder à Pink Martini c'est de posséder en China Forbes une chanteuse d'exception. Sa voix est probablement l'une des plus belles voix qu'il m'ait été donné d'entendre! Du fait de cet incroyable mélange de langue et de sonorités (les Pink Martini sont un groupe de 11 membres) ils sont classés en "World Music" à la Fnac. Mouais. Franchement, je ne sais pas. En tout cas, ce que je sais, c'est que cet album est déjà sur mon ipod.


Note: j'ai hésité entre 3 puzzles et 4 puzzles. Je pense que cet album est quand même le moins bon des 3 albums de Pink Martini. Trop "easy listening".

Pink Martini joue les ambassadeurs musicaux

album Le troisième opus de Pink Martini, Hey Eugene !, s'inscrit dans la lignée des précédents. Le groupe y distille un mélange d'« easy listening » et de world, de reprises et de titres originaux d'inspiration rétro. Pas révolutionnaire mais charmant.

 

China Forbes et Thomas Lauderdale, fondateurs de Pink Martini.

Estimez-vous être l'âme du groupe ?

C. F. : Oui et non. On écrit beaucoup en duo. Les autres membres ont des projets parallèles, mais quand on les retrouve, ils apportent des idées nouvelles et contribuent au son de Pink Martini.

«Hey Eugene !» sort trois ans après votre précédent album, qui en avait pris sept. Est-ce une question d'expérience ?

C. F. : Nous n'avions pas anticipé le succès du premier album, ni la pression qui allait avec. Le deuxième a été une torture pour Thomas. Mais une fois terminé, il m'a demandé de produire avec lui Hey Eugene ! et on a formé une équipe très efficace, capable de boucler le projet en une année.

T. L. : A l'avenir, j'ai envie qu'on enregistre plutôt en live, comme un groupe de jazz. Ça permet de travailler plus vite.

Pourquoi chantez-vous dans plusieurs langues ?

T. L. : Nous avons tous des origines et des influences musicales très variées. Et comme Pink Martini tourne beaucoup hors des Etats-Unis, on essaie de chanter des morceaux dans les langues des pays qu'on visite. C'est notre façon, très sincère, d'être des sortes d'ambassadeurs et de prouver que notre pays n'est pas peuplé de George Bush !

Tourner avec onze membres, est-ce un casse-tête ?

C. F. : Chaque matin, il faut compter tout le monde. Et surtout ne pas oublier Martin, le plus petit du groupe. Quand on n'entend pas un son de guitare répétitif en fond sonore, on sait qu'on l'a perdu.

©2007 20 minutes